Saitama? Superman ? Sangoku? Kratos? C’est des rigolos. Le héros le plus fort de tous, c’est Joe Musashi, le shinobi éponyme. Il peut s’occuper de chaque icône de la pop culture sans trop suer, et il va le prouver dans sa seconde aventure via une déferlante d’enfreintes au copyright sans vergogne aucune.









Plus tard, le jeu a été censuré dans plusieurs révisions (REV1,2,3,4), sans doute après que les créateurs se soient faits taper sur les doigts par des avocats. Rambo perds ses cheveux, Godzilla devient un « squelette de brontosaure » et Batman est remplacé par un personnage sensiblement similaire au Devilman de Go Nagai (donc un autre adversaire de taille vaincu par notre héros). Spider-Man quant à lui reste, et gagne ses couleurs officielles pour plus d’authenticité. Par contre, il ne se transforme plus et se contente de fuir une fois vaincu.




Sega a pu utiliser le vrai Spider-Man grâce aux droits du personnage acquis via leur jeu d’arcade sorti à la même période. Activision fera exactement la même chose 10 ans plus tard avec l’araignée qui skate chez Tony Hawk.

Sur la version Wii Virtual Console, Spider-Man est devenu rose, sans doute dû à l’expiration des droits.

L’écran titre est également modifié pour la version Wii. L’original étant calqué sur Sonny Chiba, un acteur japonais, et le nouveau sur Tsuyoshi Matsuoka, un des employés de l’unité M2 chargé des portages Virtual Console de jeux Megadrive.



Dans les différentes versions du livret, l’ennemi du combat contre Spider-Man/Batman est d’abord décris comme « Web-Bat », puis Spider-Man est directement nommé, et enfin son nom est effacé pour les ressorties récentes.



Le livret japonais, peu avare en screenshot, a également dû être corrigé.














Cette ribambelle de Spider-Man multicolores maléfiques sont peut-être des amis du Spider-Man turc de 1973 :

2 réflexions sur “The Revenge of Shinobi (Megadrive, 1989) au pays du copyright”