Le premier épisode de la série Tekken commence par une petite partie de Galaga, le classique d’arcade de Namco. On peut le voir comme une « passation de pouvoir » entre deux grosses séries de l’éditeur, mais il est ici surtout pensé comme un passe temps le temps de charger le jeu principal. Un petit secret est caché dans celui ci.
En finissant une partie complète avec un score parfait, le skin « Devil » se débloque pour Kazuya. Il ne change rien au personnage a part son apparence, pas même son nom.



Ce skin anodin et très peu connu des joueurs lambda (peu ont la patience de finir un jeu de 1981 au lieu de jouer a Tekken) aura des répercussions énormes pour la suite : Devil deviendra le boss de fin de Tekken 2 et sera un des ennemis principaux de toute la saga. Pour l’anecdote, le skin est jouable aléatoirement dans la version arcade, et est le boss final de Heihachi Michima (qui est le dernier personne a débloquer) : on peut donc penser que dès le départ Devil était vu comme un esprit vengeur de Kazuya venu éliminer son père Heihachi (longue histoire).



Il va sans dire que Devil est une référence a peine déguisée a Devilman de Go Nagai (qu’on retrouvait déjà dans Shinobi), en particulier la version animée.

Un « Tekken Galaga » est sorti pour les 20 ans de la série, sans doute en référence à son apparition dans le premier Tekken.
King est un catcheur au passé inconnu qui se cache sous un masque de tigre. Dans sa cinématique de fin, on découvre qu’il s’occupe d’un orphelinat d’où sortent des enfants réels filmés et horriblement digitalisés.

Dans Tekken 2, la même chose se produit. Heureusement, ils ont arrêtés cette « tradition » ici.

Il est, quant à lui inspiré de Tiger Mask, le héros d’un manga de catch qui sera aussi l’inspiration de catcheurs réels du même nom.

Jack est lui une version énervée et corps-à-corps du Terminator (qui est lui aussi dans Shinobi, décidément…). Dans sa cinématique de fin, il se fait mettre à jour via le System 11, qui est le modèle de borne sur lequel tourne Tekken 1.


Une réflexion sur “Tekken (Playstation et Arcade, 1994)”